Bienvenue sur la page des actualités de l'autre côté des montagnes de décembre 2021.
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Nouveau projet de réforme de l'Union européenne
La Commission européenne a présenté le 14 décembre son projet de réforme pour « renforcer » l’espace Schengen. Elle permettra notamment aux forces de l’ordre d’arrêter les exilés aux zones frontalières intérieures pour les renvoyer dans l’État voisin (par exemple de la France vers l’Italie). France Info relate : « en permettant cette procédure dans ces zones frontalières, la Commission souhaite éviter le plus possible les contrôles à la frontière même, qui perturbent le bon fonctionnement du marché intérieur et la libre circulation des personnes et des marchandises ». Depuis 2015, plusieurs États membres de l’espace Schengen ont rétablit les contrôles aléatoires aux frontières et ont fait des de ces espaces des zones militarisées sous le motif de lutte contre le terrorisme. Pourtant il s’agit d’une mesure illégale puisqu’elle est normalement provisoire, limitée dans le temps. Aujourd’hui, dans le but protéger le marché intérieur et la libre circulation des marchandises, l’Union européenne est prête à bafouer le droit d’asile et les libertés fondamentales des exilés.
Emmanuel Macron a insisté sur le fait qu’il s’agira de l’un des principaux axes de la très prochaine présidence de l’Union européenne de la France à partir de janvier prochain. Au même moment, ce dernier a rencontré Viktor Orban afin de réfléchir à comment « mieux protéger les frontières de l’UE contre les migrants illégaux », toujours en vue de la présidence de la France à l’UE. D’après le Courrier International, la France et le groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie), pays les plus hostiles de l’UE à l’entrée de migrants, sont d’accord pour « réformer Schengen en profondeur, améliorer la protection des frontières extérieures et rendre le retour vers les pays d’origine plus efficace pour ceux qui ne sont pas éligibles à l’asile ». Des nouvelles très inquiétantes pour le droit d’asile et la protection des personnes exilées au sein de l’Union européenne.
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Emmanuel Macron a insisté sur le fait qu’il s’agira de l’un des principaux axes de la très prochaine présidence de l’Union européenne de la France à partir de janvier prochain. Au même moment, ce dernier a rencontré Viktor Orban afin de réfléchir à comment « mieux protéger les frontières de l’UE contre les migrants illégaux », toujours en vue de la présidence de la France à l’UE. D’après le Courrier International, la France et le groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie), pays les plus hostiles de l’UE à l’entrée de migrants, sont d’accord pour « réformer Schengen en profondeur, améliorer la protection des frontières extérieures et rendre le retour vers les pays d’origine plus efficace pour ceux qui ne sont pas éligibles à l’asile ». Des nouvelles très inquiétantes pour le droit d’asile et la protection des personnes exilées au sein de l’Union européenne.
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Le pouvoir des villes accueillantes
A l’heure où les gouvernements européens et l’Union européenne prouvent une nouvelle fois leur incapacité à accueillir des personnes exilées prises en otage aux frontières extérieurs du bloc, le journal The Conversation met à l’honneur les nombreuses initiatives mises en place par des mairies partout à travers la planète. Au total, à l’échelle mondiale, on dénombre près d’une soixantaine de réseau de villes qui ouvrent leurs portes. En Europe, il y a près de 750 villes accueillantes, vous trouverez la carte (non-exhaustive) en cliquant ici. En France, on en compte 123, ce qui signifie que près de 10 millions de français vivent dans une commune accueillante !
Une preuve que les communes sont capables d’agir à leur niveau, indépendamment des volontés politiques étatiques. Elles sont en capacité de « dessiner une autre politique migratoire ».
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Une preuve que les communes sont capables d’agir à leur niveau, indépendamment des volontés politiques étatiques. Elles sont en capacité de « dessiner une autre politique migratoire ».
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Nouvelles tragédies dans la Manche
Alors qu’un dernier naufrage tragique dans la Manche a causé la mort de 27 personnes le 24 novembre, le Pape François, en déplacement en Grèce a exigé des pays de l’Union européenne un changement de politique radical envers les personnes migrantes. Il a comparé l’attitude actuelle des Etat européen à un « naufrage de civilisation ». Cette semaine, deux nouvelles personnes ont perdu la vie en tentant de rejoindre l’Angleterre. Ces récents événements font l'objet d'une enquête confiée à des juges d'instruction, en savoir plus ici.
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